Le chi est l’énergie universelle de vie qui imprègne le monde : tout organisme vivant est animé d’énergie et génère son propre chi. Cette énergie invisible est un aspect essentiel du feng shui.
Comme tout être vivant, l’être humain génère lui aussi une vibration. Pour la plupart d’entre nous, il est difficile d’appréhender ce phénomène car nous avons été éduqués et poussés à adopter une vision rationnelle des choses. Mais de nombreuses expressions, comme « ne pas pouvoir sentir quelqu’un » ou « avoir des atomes crochus avec une personne », révèlent pourtant bien ces perceptions inconscientes dans nos relations humaines 😉
Le chi multivibratoire
En se déplaçant, le chi varie en intensité et en qualité. On le qualifie de « multivibratoire » car il se charge de toutes les nuances qu’il rencontre sur son chemin.
Dans la nature, il se nourrit du relief naturel de chaque lieu, de l’espace ou de la végétation qui y croit.
Le chi suit les formes de l’espace comme l’eau qui ruisselle : il plonge dans les vallées, s’arrête contre un rocher, s’accélère dans un fleuve avant de s’éparpiller dans les vastes plaines.
Loin de s’arrêter à aux portes, le chi circule également dans votre habitation en entrant par la porte et en ressortant par toutes les fenêtres. Il s’imprègnera de tous les éléments qui composent votre habitation : son architecture, les couleurs, les sons, les matières, les plantes, les animaux et aussi les humains.
Le chi pourra éventuellement être bloqué par des murs, dynamisé par certains objets, absorbé par les pièces d'eau, affaibli par des plantes mourantes, adouci par des formes arrondies ou encore rendu plus agressif par des formes anguleuses.
En fonction de ce qu’il rencontrera dans votre habitation, le chi vous portera ou vous affaiblira dans votre quotidien, d’où l’importance de l’améliorer pour que cette énergie soit la plus bénéfique pour tous.
Les formes de chi négatifs
Il existe principalement 3 formes de chi qu’il faut minimiser un maximum afin de favoriser un équilibre énergétique.
1. la flèche de sha
L’homme a systématisé l’usage de la ligne droite dans son environnement, à l’inverse de la nature qui n’est que courbe.
Les formes rectilignes, comme une grande avenue ou un long couloir, sont génératrices d’une accélération de chi. Il devient alors rapide, irritant, agressif voire violent.
C’est cette configuration négative que le feng shui appelle « flèche de sha », le sha étant la version négative du chi.
2. Le sha stagnant
À l’inverse de la flèche de sha, les zones où ne circulent plus le chi impliquent un « sha stagnant » qui lui est vibratoirement bas.
On retrouve un sha stagnant dans les culs de sacs ou les coins difficilement accessibles, ces derniers allant en général de pair avec la poussière, l’obscurité et les toiles d’araignées…
L’encombrement, qu’il soit visible, invisible ou mental, représente également une source de sha stagnant avec un effet affaiblissant sur la symbolique de la pièce ou de la zone dans laquelle il se trouve.
3. Le chi coupant
Le « chi coupant » est généré au niveau des angles d’un mur, d’une étagère, d’une table basse, de poutres au plafond, etc. Cette forme de chi engendre une agression et peut donc épuiser les personnes qui y sont exposées très longtemps.
Un équilibre subtil
Le chi ne doit donc pas être trop rapide ou trop lent afin de générer une belle harmonie dans votre environnement.
Dans une habitation, l’équilibre subtil est obtenu par la combinaison de plusieurs facteurs : l’espace, l’agencement du mobilier, les couleurs, les matières, les formes des objets de décoration…
Il n’existe évidemment aucun agencement type qui puisse convenir à tout le monde. Chaque habitation aura donc son propre aménagement énergétique afin de refléter les besoins de ses occupants.
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Van de Velde D (samedi, 09 septembre 2017 09:01)
Merci pour l article, il est clair et invite à projeter ces informations dans son intérieur !